jeudi 23 avril 2009

About the trauma dub...

Dans un monde obscur où règnent peur, prohibition et lois anti-musicales, un petit groupe mène la résistance à coup de matraquage rythmique. Sur un air électroraggadélique, les trois jeunes rebelles et leurs compagnons de la cité font face à la dictature. Soudain, le peuple se réveille et, comme une tornade, le son qui va plus vite que les médias, le son qui submerge les peurs et les craintes de la ville, transcende ce petit monde...la révolution est en marche !

About the Trauma Drum, LE CLIP réalisé par La Cité de La Prod

Réalisation / Post Production : Yves Brua
Design / Illustrations : Maxime Kaelbel

lundi 20 avril 2009

dimanche 19 avril 2009

Land art

Alors a quand une oeuvre avec des fraises Andy ?



Andy Goldsworthy est un artiste britannique, né dans le Cheshire le 26 juillet 1956, qui produit des sculptures dédiées à des sites spécifiques urbains ou naturels. Il est l'un des principaux artistes du Land Art et utilise des objets naturels ou trouvés pour créer des sculptures éphémères ou permanentes qui font ressortir le caractère de leur environnement.

Andy Goldsworthy travaille généralement en plein air, avec des matériaux trouvés sur place, bien qu'il ait réalisé à l'occasion certaines œuvres à l'intérieur de bâtiments, musées ou galeries (par exemple, le mur d'argile à Digne). Il utilise quasi-exclusivement des matériaux ou objets naturels (neige, glace, feuilles d'arbres, tiges, galets, fleurs, etc.) pour ses œuvres (à quelques exceptions près, comme par exemple le cairn édifié à partir de morceaux d'acier sur le site d'une ancienne mine)[8].

Pour ses œuvres éphémères, Goldsworthy n'utilise généralement pas d'autres outils que ses propres mains et dents, des outils improvisés et éventuellement un opinel. Il lui est arrivé de faire appel à de la machinerie lourde ou légère pour réaliser des œuvres d'envergure et permanentes (notamment les cairns les plus grands ou des sculptures comme Roof, Stone River et Three Cairns, Moonlit Path et Chalk Stones). Pour la création de Roof, Goldsworthy a travaillé avec son assistant et cinq maçons qui se sont assurés que la structure peut survivre au temps et à la nature.

À l'instar de nombreux artistes du Land Art, Andy Goldsworthy considère ses œuvres comme de l'« art éphémère », le temps de dégradation pouvant varier de quelques secondes à plusieurs années : sculptures de glace qui ne durent qu'une saison, sculptures de sable sur une plage disparaissant à la première marée, constructions de pierre ou de métal qui ne subissent qu'une entropie naturelle.

La photographie joue un rôle crucial dans son art. Goldsworthy conserve les traces de ses œuvres au moyen d'épreuves photographiques en couleur dont beaucoup sont accompagnées d'un titre sous forme de légende expliquant la genèse de l'œuvre. Selon ses propres termes, « chaque œuvre pousse, subsiste, se dégrade — composantes intégrales d'un cycle que le photographe montre à leur point culminant, balisant le moment où l'œuvre est la plus vivante. Il y a une intensité dans une œuvre à son sommet qui j'espère s'exprime dans l'image. L'évolution et le délabrement sont implicites. »[9]

Son intention n'est pas « d'apposer sa marque » sur le paysage mais de travailler instinctivement avec lui, afin que ses créations manifestent, même brièvement, un contact en harmonie avec le monde naturel. Il s'intéresse particulièrement au temps tel qu'il est rendu manifeste par l'évolution de la nature. « Mouvement, changement, lumière, croissance et altération sont l'âme de la nature, les énergies que j'essaie de faire passer à travers mon travail.[10] »

Andy Goldsworthy voyage beaucoup mais se concentre sur un seul endroit. C'est ainsi qu'il a rendu visite, à plusieurs reprises, à un rocher bien précis près de Saint-Louis dans le Missouri. Il a également travaillé dans le désert d'Australie, à Grise Fiord au nord du Canada, et au Pôle Nord pendant deux jours.

Il a exposé seul à plusieurs reprises en Angleterre, en France, aux Pays-Bas et au Japon. Il a participé à la Biennale de Venise et exécuté plusieurs commandes importantes, comme celle du jardin de pierres, commanditée par le Musée de l'héritage juif de New York.[11], ou celle commanditée pour la cour d'entrée du musée De Young de San Francisco, intitulée Drawn Stone, qui fait écho au fréquents tremblements de terre de la ville. Cette installation inclut une gigantesque crevasse dans le chaussée qui se subdivise en plusieurs craquelures plus petites, et des blocs de calcaire pouvant être utilisés comme bancs. Les plus petites craquelures ont été réalisées au marteau, ajoutant un caractère imprévisible à l'œuvre lors de sa création[12].

vendredi 17 avril 2009

SOS monstres !




Ceci n'est pas une pipe..




Ah bravo !

C’est au nom de la loi Evin que la régie publicitaire de la RATP a voulu amputer le personnage de M.Hulot de sa pipe sur les affiches de l'exposition de la Cinémathèque. Celle-ci a répliqué en l'affublant d'un petit moulin à vent.

«Tati sans sa pipe, c’est comme Chaplin sans son chapeau !», clame-t-on du côté de la Cinémathèque française, organisatrice de l’exposition consacrée au réalisateur Jacques Tati. En réaction à la volonté de Métrobus, régie publicitaire de la RATP, de faire disparaître des affiches de l’exposition la pipe de M.Hulot, célèbre personnage du réalisateur, la Cinémathèque a décidé de lui fournir des affiches où est ajouté un grossier moulin à vent jaune en lieu et place de la cultissime pipe. «Un ajout ridicule pour une censure ridicule», explique-t-on à la Cinémathèque.

La régie publicitaire souhaitait en effet censurer la pipe au nom de la loi Evin qui, depuis 18 ans maintenant, interdit toute publicité directe ou indirecte pour l’alcool et le tabac. «Notre service juridique a estimé que l'affiche était contraire à la loi. Nous avons déjà fait modifier plusieurs campagnes de ce type quand une boisson alcoolisée était mise en avant. Pourquoi ferait-on autrement lorsqu'il s'agit du tabac?», a expliqué jeudi Métrobus au Parisien.

Malraux et Sartre ont déjà subi le même sort

«C'est absurde et risible», déclare dans le quotidien le cinéaste Costa Gavras, président de la Cinémathèque, qui précise que «Tati n'allume sa fameuse pipe dans aucun de ses films». Même constat du côté de la ministre de la Santé Roselyne Bachelot : «On frôle le ridicule avec cette histoire», a-t-elle déclaré jeudi.

Pour autant, la loi Evin n’en est pas à sa première victime. En 1996, déjà, un timbre représentant André Malraux la cigarette au bec avait été retouché par la Poste. Et en 2005, c’est Jean-Paul Sartre qui avait été amputé de son mégot par la BNF, sur les affiches utilisées pour une exposition qui lui était consacrée. Personnages fictifs ou non, même combat puisque récemment, Lucky Luke a du lâcher sa célèbre cigarette pour…un brin d’herbe. Plus politiquement correct.

mardi 7 avril 2009

Khoda

Attention ça envoit du lourd !
Qui dit HD dit prenez un café c'est un peu long a télécharger, bon voyage dans l'imaginaire de Khoda !



What if you watch a film and whenever you pause it, you face a painting? This idea inspired Reza Dolatabadi to make Khoda. Over 6000 paintings were painstakingly produced during two years to create a five minutes film that would meet high personal standards. Khoda is a psychological thriller; a student project which was seen as a ‘mission impossible’ by many people but eventually proved possible!

Apparté for Justin Bua

Sur réclamation d'un poto, un petit apparte sur un illustrateur dont j'ai utiliser l'oeuvre pour illustrer l'histoire de Pianoman postée précédemment...

BIO : Justin BUA (born 1968) is an artist from New York City's Upper West Side, raised between Manhattan and East Flatbush, Brooklyn. BUA was fascinated by the raw, visceral street life of the city. He attended the Fiorello H. LaGuardia High School of Music and Performing Arts and complemented his education on the streets by writing graffiti and performing worldwide with breakdancing crews. BUA went on to the Art Center College of Design in Pasadena, California where he earned a B.F.A in Illustration.

Starting in the world of commercial art, BUA designed and illustrated myriad projects from skateboards and CD covers to advertising campaigns. He developed the look and feel of the opening sequence for MTV’s Lyricist Lounge Show, EA Sports video games NBA Street and NFL Street, and the world of Slum Village’s award winning music video “Tainted” among others. He designed the BUA line of apparel and a limited edition shoe line with PF Flyers that sold out completely. Currently, he teaches figure drawing at the University of Southern California, while continuing to be a leading innovator in both the fine and commercial art worlds. BUA’s energetic and vocal worldwide fan base ranges from former presidents, actors, musicians, professional athletes, and dancers, to street kids and art connoisseurs.

Son site officiel.
En lien sur l'image, un album regroupant quelques oeuvres.

lundi 6 avril 2009

Michal Batory

Michal Batory (47 ans) est un artiste polonais vivant à Paris et collaborant notamment avec le Théâtre National de Chaillot, la Cité des Sciences et l’Arsenal de Metz.
Issue de l'école Polonaise, ces travaux sont reconnaissables entre autre parce qu'il pratique le montage et le détournement avec une habilité déconcertante. Son travail rigoureux, soigné et surtout impliqué fait généralement mouche au premier coup d'oeil.

Clique sur l'image pour accéder à un album regroupant plusieurs des travaux de Michal Batory.